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Les Huns se sont rapprochés de Rome avec l'intention de piller la Ville. Odabella invoque l'image de son père (Oh! Nel fuggente nuvolo!) et rejoignant son amant Foresto (Oh, t'inebria nell'amplesso), l'informe de son plan de vengeance. Pendant ce temps, Attila informe Uldino qu'il a rêvé d'un vieil homme lui prédisant désastre et mort et lui conseillant de faire marche arrière (Mentre gonfiarsi l'anima parea!). Attila d'abord ébranlé, retrouve son courage et ordonne la marche sur Rome (Oltre quel limite, t'attendo, o spettro!). Un hymne chrétien se fait alors entendre et Attila reconnaît le vieil homme de son rêve en l'évêque romain Leone venu le trouver avec la population de Rome. Leone répète sa prophétie. Attila se soumet à cette volonté divine et renonce au pillage.
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Ferrando, capitaine de la garde, narre au spectateur le contexte dans lequel l'opéra va se dérouler : le père du comte de Luna a eu deux fils d'un âge proche. Une nuit, on découvrit une gitane près du berceau du plus jeune des deux frères. On la chassa, mais l'enfant tomba malade peu après et on pensa qu'elle lui avait jeté un sort. Elle fut retrouvée et condamnée au bûcher.
La fille de la gitane, Azucena, décidée à venger sa mère, s'introduisit dans le château et s'empara du jeune enfant dans l'intention de le jeter lui aussi au bûcher. Mais elle fut prise d'un accès de folie et jeta au bûcher son propre enfant à la place de l'héritier. Elle éleva alors l'enfant de Luna comme son propre fils.
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Sur les bords de l'Euphrate les Hébreux, vaincus et prisonniers, se rappellent avec nostalgie et douleur leur chère patrie perdue (chœur : Va, pensiero, sull' ali dorate). Le grand prêtre Zaccaria les incite à ne pas pleurer comme des femmes et prophétise une sévère punition pour leur ennemi : le Lion de Judée vaincra les Assyriens et détruira Babylone.
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Ernani est le chef d’un groupe de bandits avec lesquels il veut soulever une révolte contre le roi Carlo pour le détrôner et venger le meurtre de son père. Il se rend en secret au château de Da Silva pour rencontrer la nièce de celui-ci, Elvira avec laquelle il partage de tendres sentiments bien qu’elle soit déjà promise à son oncle. Carlo, lui aussi amoureux d'Elvira se trouve déjà là incognito. Elvira le reconnaît mais le repousse et face à son insistance n'hésite pas à se saisir d'un poignard pour défendre son honneur. Ernani fait irruption pour protéger Elvira mais le roi le reconnaît et l'exhorte à la fuite. Da Silva entre à son tour à l'improviste, indigné par l'attentat à son honneur commis par Carlo mais il reconnaît le roi et lui rend hommage.
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Nayden Guerov (14.VІ.1916 - 24.Х.1989) est un compositeur bulgare d'œuvres de différents genres musicaux. Auteur de plusieurs opéras "Paissi Helendarski", "Dans un réveillon du Nouvel An", "Blanc de printemps", "Cendrillon", "Yan Bibian" "Trois Mousquetaires", "Vacances à Arco Iris". Il crée des œuvres dans le domaine de la musique symphonique,écrit aussi des concertos pour piano et orchestre, pour violoncelle et orchestre, alto et orchestre de chambre et des chansons. Sa musique a un langage contemporain, mais dans l'esprit des traditions de l'école nationale de musique bulgare. "La musique - dit Guerov - n'est pas seulement la perfection technique, mais aussi l'art qui exprime les pensées et les sentiments du peuple et pour le peuple."
En 1959, Nayden Guerov écrit son première opéra "Paissi Helendarski" pour l'Opéra de Varna. Ce travail porte la marque des opéras traditionnels patriotiques et épiques.
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Dans un bois, Banco est avec son fils Fléance et lui confie ses craintes face à l’avenir. Un groupe d’assassins envoyé par Macbeth se jette sur eux. Banco meurt, mais son fils parvient à se sauver.
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Maestro Gueurgi Atanassov (1882 - 1931) appartient à la première génération de compositeurs bulgares qui a fondé le genre de l'opéra en Bulgarie.
En 1901, il partit pour l'Italie, où il étudia la composition avec Pietro Mascagni au Conservatoire de Pesaro et fut diplômé comme « Maestro di Musica ». À son retour, il devint chef d’orchestre à Haskovo, Karlovo et Plovdiv, puis chef d'Orchestre de la Garde à Sofia.
Les 97 concerts symphoniques avec l'Orchestre de la Garde donnés dans les années 1920 font de lui un chef d'orchestre de premier plan de cette période. Il a fait son possible pour familiariser le public bulgare avec des œuvres de la musique symphonique de Russie et d’Europe occidentale, ainsi que des œuvres de compositeurs bulgares tels que Nikola Atanassov (1928) ou le Premier Concerto pour piano par Pancho Vladigerov (1920), la partie de piano étant jouée par le compositeur lui-même.
Il a composé six opéras inspirés par le folklore bulgare et l'histoire, parmi lesquels « Guergana » était le plus populaire. Il a également composé la première opérette bulgare, mise en scène à l'Opéra national de Sofia.
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Au XIVe siècle, Gênes est déchirée par les luttes entre patriciens et plébéiens. Le marin Simon Boccanegra et son amante Maria font les frais de ces querelles intestines : le père de Maria n’est autre que le doge de la ville, le patricien Fiesco. Lorsqu’il a appris qu’elle avait donné un enfant à Simon, il a assigné sa fille à résidence. Les deux amants avaient confié leur fille à une vieille servante mais celle-ci est morte, et l’enfant a mystérieusement disparu. A l’approche des élections, le plébéien Paolo propose à Simon de se présenter. Celui-ci accepte, voyant là son unique chance d’obtenir la main de Maria. Mais Maria meurt. Rongé par la douleur, Fiesco accuse Simon d'avoir causé la perte de sa fille, et lui déclare que seule la vue de sa petite fille pourrait les réconcilier.
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L'action, inspirée du soulèvement et de la révolte populaire de l'île de Sicile contre la domination féodale du roi français Charles d'Anjou, se situe à Palerme en mars 1282, durant les fêtes de Pâques.
à l'acte II, dans une vallée proche de Palerme, Da Procida arrive clandestinement et se rappelle sa jeunesse dans ces lieux.
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Paraskev Hadjiev (1912–1992) est un compositeur bulgare diplômé de l'Académie de Musique de Sofia, spécialisé à Vienne, Prague et Berlin. Il a obtenu, par son travail musical et scénique, une reconnaissance nationale de compositeur d’opéra classique. Sa créativité est un phénomène majeur dans la culture musicale bulgare. La thématique de ses compositions révèle un monde coloré et passionnant. Artiste de talent, d'imagination, d’une grande culture et d'une étonnante capacité de travail, Parachkev Hadjiev est l'auteur de nombreuses œuvres scéniques majeures dont 12 opéras. Certains de ses opéras sont depuis longtemps connus dans de nombreux pays.
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Acte IV - Premier tableau : à l'aube, dans le cabinet du roi.
Philippe II est plongé dans la tristesse de ne pas être aimé de sa femme.
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Alexandar Iossifov (1940) est l’auteur de plus de 1500 compositions dans tous les genres de musique: 26 opéras et ballets avec plus de 2000 représentations en Bulgarie et à l'étranger, des cantates et des oratorios, 7 symphonies, 10 concerts instrumentaux, 52 opus de duos pour piano, plus de 600 chansons classiques et 300 chansons et danses folkloriques.
Le livret de l’Opéra « Khan Kroum » raconte l'histoire du premier Etat bulgare (680–1018) et l'un de ses épisodes les plus célèbres: la victoire sur les Byzantins et l’empereur Nicéphore (en 811), la légende ajoute que le gagnant porta un toast avec un verre fait du crâne de son adversaire rusé.
La musique de l'opéra "Khan Kroum " a été écrite dans l'esprit de l’opéra-gueroiko épique: elle représente une fresque monumentale qui rappelle des moments héroïques et historiques d’un passé lointain.Le compositeur a voulu rendre le langage musical touchant et lumineux. La création de l'opéra a eu lieu à l'occasion du 1300ème anniversaire de la création de l'Etat bulgare, en 1981 à l'opéra national de Sofia.
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Pour continuer à vous faire découvrir la musique bulgare, je propose avec "Parallèle" des airs d’opéra des compositeurs Maestro Gueurgi ATANASSOV, Naiden GUEROV, Alexander IOSSIFOV et Parachkev HADJÏEV accompagné par le pianiste Eric Breton, musicien à multiples facettes lié depuis longtemps à la culture des Balkans, qui a su apporter sa touche personnelle à ces œuvres avec respect et passion.
J’ai souhaité également enregistrer de grands airs de Giuseppe VERDI dans l’intention de trouver une passerelle reliant des œuvres de compositeurs de cultures éloignées dans la manière d’exprimer des sentiments en musique, faire le parallèle … explorer le rapport entre la tonalité d’écriture, l’expression et la suggestion ? Et la sonorité du texte dans tout cela ?
Ainsi, au fil de ce CD sont abordés de multiples thèmes – le destin, la croyance, la sorcellerie, l’infidélité, la lâcheté et la trahison, mais aussi la noblesse, l’amour patriotique ou paternel, la fierté et la grandeur – à la fois exprimés par un grand compositeur italien et l’école de composition classique bulgare.
bisserkostadinov@gmail.com
www.bisserkostadinov.com
released March 20, 2013
