CD1 - Dobri CHRISTOV - M​é​lodies pour voix et piano

by Bisser KOSTADINOV - basse, Elena NEDEVA - piano

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1.
1 Le châle rouge DONE, ton châle est comme un soleil levant, La silhouette de ton tablier, DONE, ressemble à un joli violon Alors que ta ceinture, DONE, fait penser à un serpent multicolore.
2.
2 TATOUNTCHO TATUNCHO, terrible maquisard, reviens à la maison Sa mère le serre dans ses bras (2) et verse des larmes «TATOUNCHO – fils unique n’en as-tu pas assez de sillonner les routes Fils maquisard ne nourrit pas sa mère... »
3.
3 Ah ! Combien tu m’es chère, jeune fille ! « Toi, jeune fille, tu ne sais pas combien je suis fou de toi ! Si un jour d’ivresse je te croise dans la rue tu verras ce que je pense … » « Si on se croise un jour avec toi qui est donc très brave, Je n’aurais pas peur ! » « Si un jour d’ivresse je te croise dans la rue J’arracherai ton collier pour le garder Pour compter les perles une par une et m’en acheter un cheval ». « Si un jour sobre je te croise dans la rue J’embrasserai la peau blanche de ton visage J’embrasserai tes yeux noirs Pour implorer ton cœur ».
4.
DIMO, le vieux DIMO, le vieux buvait de la rakia dans la cour En regardant la forêt sur la colline. «Forêt verte tu sais, te rappelles tu, quand sous tes arbres j’ai vécu ? nous étions trois cents jeunes trois cents braves prêts à mourir ? »
5.
Cesse tes sortilèges ! Cesse tes sortilèges, ZVETO belle fille, Mes pieds dans l’eau – je meurs de soif ZVETO, toi la sorcière. Pas de clémence divine pour toi! Ma besace rengorge de pain, Mais la famine est ma compagne ZVETO, toi la sorcière Pas de clémence divine pour toi !
6.
Les filles de LOUKOVIT Au-delà de ETROPOLE, mère Belles, blanches bulgares (2) et de la peux grise musulmanes (2) Des étoles blanche lavent, mère et aussi belles, visages blancs. / 2 / Les filles de LOUKOVIT, mère Folles fous, mère (2) Coquette et envoûtantes. J’irais, mère au delà d’ETROPOLE je prendrais, mère une belle bulgare. / 2 /
7.
Un oiseau piaule, MILKE Oiseau piaule, MILKE dans la cour « Ne dort plus MILKE, réveilles toi ! Des turcs débarquent au village. Petits et grands, MILKE, ont été massacrés, Les jeunes filles forcées à se convertir Courons, MILKE, sauvons nous d’ici ! »
8.
Un chant de jeune fille « Si c’est de la rakia que tu veux, viens à la maison Mon père te servira et des vieilles chansons vous chanterez ! Si c’est du vin d’ODRIN que tu veux, viens chez nous Ma mère te servira et de mes plaintes te parlera ! Si c’est mes lèvres que tu veux, viens la nuit Du vin et de la rakia, par mes lèvres tu auras l’ivresse ! »
9.
Je me suis juré, mère « J’ai donné ma parole, mère de ne plus aller chez STANKA car avec sa beauté elle me trouble. Trois jours ont passé qui ont semblé trois ans Hier soir je suis passé chez STANKA, mère J’ai à peine osé dire « Bonsoir » Alors qu’elle m’a lancé: « Reviens ce soir… »
10.
La chanson du maquisard Le jour en cachette, je sillonne la nuit des chemins méconnus Plus de père pour grogner ni de mère pour s’apitoyer. O-la ! PIRIN - ma montagne et d’ISTANBUL vin noir ! Œil pour œil avec l’ennemi, parole pour parole avec le bon Plus de frère fier ni de soeur en pleurs O-la ! Mon sabre fidèle et la RAKIA d’ODRIN ! Dieu dans les cieux – qu’il règne, le tzar – qu’il gouverne ! Pas de bien aimée pour m’attendre et chérir. O-la ! Mon fusil fidèle et une belle de THESSALONIKI !
11.
Une nouvelle fontaine Une nouvelle fontaine est commencée à ETARA mais, la finir : il n’y a que le Maître qui en est capable !
12.
MILKE, petite soeur »MILKE, petite sœur, pourquoi ne me présentes tu pas à une de tes voisines ? » « Comment veux tu – petit père - que je le fasse ? Les belles sont toutes de ma famille, les laides ne sont pas pour toi ! » « Tais-toi et écoute, MILKE : Lève toi au petit matin et fais - toi belle. Va chercher l’eau au puits et met le seau au milieu de la cour. Penche toi au dessus. Le visage que tu verras est le visage de ma bien aimée ! »
13.
Ne pleure pas, jeune fille « Ne pleure pas jeune fille (2) Ne verse pas de larmes sanglantes (2) » « Comment ne pas pleurer, fou, (2) Comment ne pas verser des larmes sanglantes ? Hier j’ai appris Que les Turcs ont massacrés mon père! Comment ne pas pleurer, fou, (2) Comment ne pas verser quelques larmes sanglantes Hier j’ai appris Qu’ ils ont massacrés aussi mon chéri ».
14.
Que regardes tu, fils ? « Mon fils, STOYAN (2) que regardes tu, fils ? » « Une jeune fille, je regarde, mère De l’eau elle va chercher, mais vers chez nous elle regarde … Va la chercher, mère, pour me marier ». « Mon fils, STOYAN (2) c’est bien, mais elle semble jeune ! Ne saurait pas faire tourner la maison, ni faire des enfants ! « Mère, vieille mère, la petit hirondelle fait sa maison seule Le grand coucou pond ses œufs chez les voisins ».
15.
A cheval ! « Est-ce que c’est mon cheval ou moi qui est naïf ? Je croyais le mener en bon chemin Mais voila : on se retrouve chez ma bien aimée ! » Mais c’est d’abord la mère le reçoit : « O-la, le beau brin la bas ! Malgré mon age, j’ai l’œil pour lui… » Alors sa fille lui répond : « Arrête, mère : aveugle et muette soit ! Depuis trois ans qu’on s’aime, Voila qu’à la quatrième année même le cheval connaît le chemin ! »
16.
Années, jeunes années « Années, jeunes années envolées à jamais… Je donnerais tout pour que vous reveniez ! Les montagnes étaient moins hautes, Les plaines étaient trop médiocres, Le soleil brillait plus, Le ciel était plus profond ! Le visage n’était que sourire Les jours comme les oiseaux s’envolent Années, jeunes années envolées à jamais… Je donnerais tout pour que vous reveniez ! »
17.
DOBRI a enjambé DOBRI a enjambé une pierre pour chasser un oiseau Au lieu de cela il a trébuché et s’est blessé le coeur Il élève la voix et dit : « Si je meurs ; faites moi enterrer ici … sur ma tête, plantez une vigne pour les affamés, sur mes mains, faites une fontaine pour les assoiffés, sur les pieds, plantez un arbre pour les fatigués, sur le cœur, battissez une église pour les croyants ! »
18.
GROZDANKA et le brave BOGDAN GROZDANKA traverse la cour en pleurant et en jurant : « J’en ai assez, BOGDAN, de tes brigandages, Assez de laver des vêtements ensanglantés ! Une chemise tu as apporté hier Et j’ai trouvé dedans une petite main découpée, Sur un doigt il y avait une bague Et sur cette bague été écrit le nom de mon petit frère ! N’y a-t-il pas une balle pour toi, N’y a-t-il pas une peste pour toi ! BOGDAN ! Que Dieu ne te le pardonne ! Je te quitte, BOGDAN, et je repart chez ma mère, Pour y mourir de ma peine ! »
19.
Saltimbanque ne nourrit pas famille ! Saltimbanque ne nourrit pas famille Saltimbanque ne fait pas bouillir la marmite Saltimbanque n’a d’ yeux que pour le vin et la RAKIA Saltimbanque n’a le cœur que pour les jolies filles !

about

Dobri CHRISTOV (1875 – 1941) est le plus important compositeur et théoricien de la musique classique bulgare du début du 20ème siècle. Elève d’Antonin Dvorjak, il fait partie à ce que nous appelons « la Première génération des compositeurs bulgares». Il a composé surtout des œuvres vocales pour chœur et pour voix et piano. Simples, intègres dans leur structure et chargées d’émotions, ses mélodies débordent de vitalité, d’humour, de joie et de lyrisme. L’écriture de Dobri Christov, sur le plan rythmique et mélodique, est telle qu’il est impossible de dire si ce sont des compositions personnelles ou si elles appartiennent au folklore traditionnel. Certaines des plus belles mélodies de Dobri Christov sont regroupées dans un cycle appelé « Les chants du vieux garçon » sur des textes du poète bulgare Tzanko Tzerkovski : Il s’agit de « SIVLIANA », « JEUNE FILLE », « JE BOIS DU VIN », « DIEU, MON DIEU ». La mélodie appelée « LE CHANT DU MAQUISAR » est écrite sur un poème de Peio Javorov. Le texte de « ANNEES, JEUNES ANNEES » est écrit par Marin Ivanov, alors que pour « JOUE DE LA FLUTE, GRAND PERE ! » le compositeur a choisi et adapté les vers du poète révolutionaire Christo Botev. Tous les autres textes appartiennent au génie populaire. Vous trouverez le texte intégral des mélodies (en bulgare et en français) sur le site www.bisserkostadinov.com

« Les trente neuf mélodies que je vous présente n’ont pas fait l’objet d’un enregistrement intégral, d’autant plus qu’elles sont rarement interprétées par des voix graves. Mon idée est de rendre hommage à ce compositeur, l’un des pionniers de la musique classique en Bulgarie, ainsi qu’au lycée de musique de la ville de Varna, où j’ai obtenu mon BAC en 1979, et qui porte le nom de Dobri CHRISTOV. C’est avec fierté et émotion que je souhaite faire connaître une figure majeur de la riche et généreuse culture de mon pays natal, ici dans ma deuxième patrie : la France ». Bisser Kostadinov

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released February 14, 2013

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